avril 2025
Le printemps est bien arrivé au Moulin Partage !
Bonjour mes cher(e)s lecteur(trice)s,
Comme je suis contente de vous retrouver en ce début de printemps ! La newsletter trimestrielle est ma manière de me mettre en lien avec vous, et de partager mon aventure.
Chaque saison est riche ici : des découvertes, des réalisations, de nouvelles expériences … tout ce qui me rend pleinement vivante. D’ailleurs, si vous avez envie de lire ce qui s’est passé ici depuis mon arrivée, vous pouvez consulter l’archive des newsletters en cliquant ici.
Les événements au Moulin Partage
Le début de l’année a été calme dans la maison, avec quelques ateliers en journée ou en soirée. Il y a eu par exemple les ateliers de sophrologie de Marion Bertho, une elvinoise aussi sympathique de compétente.
Et puisque c’était calme, j’en ai profité pour faire de nouvelles expériences :
- Un repas pour 20 personnes en février. J’avais pourtant toujours dit que je ne m’occuperai pas des repas ! C’était sans compter sur le talent de persuasion de la présidente d’un réseau professionnel dont je fais partie. Ce contexte bienveillant était l’occasion idéale pour tester. Finalement, tout s’est très bien passé ! J’avais contacté Clémence Aubé, une cuisinière de talent à Sérent qui a régalé tout le monde avec un crumble de lentilles et légumes, et une bonne mousse au chocolat. J’ai rajouté quelques bouteilles de cidre et de jus de pomme de la distillerie du Gorvello (une valeur sure), et le tour était joué. Ce repas était tout à fait dans le ton que je veux donner au Moulin : simple et de qualité. Ce n’est pas une « prestation » que je mets en avant pour le moment, mais on ne sait jamais …
- Un dimanche après-midi entre elvinois. C’est une envie que j’avais depuis longtemps: accueillir des personnes d’Elven, parce que le Moulin fait partie du patrimoine local. Nous nous sommes retrouvés une vingtaine, de 7 à 77 ans. L’inter-générationnel fait bien partie des valeurs du Moulin. D’ailleurs, une ancienne elvinoise a apporté une photo du mariage de sa Maman au Moulin, en 1934. Les temps ont bien changé, non ?
Avec l’arrivée du printemps, le Moulin Partage se réjouit d’accueillir. Le we dernier, 3 jeunes femmes ont animé leur 1er stage ici avec 12 participantes et une cuisinière. Le soleil était de la partie pour accompagner leur travail et leurs pauses dans le jardin.
Début avril, quelques résidents de la Chaumière, l’EPADH d’Elven, viendront avec de jeunes élèves d’une école primaire pour préparer un reportage sur le patrimoine d’Elven. Je suis particulièrement contente que le Moulin fasse partie de leur sélection, parce qu’il porte cette vocation : être un lieu de rendez-vous inter-générationnel.
Les événements sont en train de se multiplier au Moulin Partage. Il va y avoir les locations pour des groupes d’amis, des familles, des stages … C’est comme une toile d’araignée qui est en train de prendre de l’ampleur. Le Moulin Partage commence à être reconnu comme lieu de rassemblement qui prend soin, de plus en plus d’elvinois le connaissent maintenant, le bouche à oreille fonctionne.
La vie du domaine
Ce que je guettais avec l’arrivée du printemps, c’est la floraison des jeunes arbres fruitiers qui ont été plantés ici il y a 2 ans. Mon ami Michel était venu m’apprendre la taille de forme début mars, et j’attendais avec impatience les petites fleurs si délicates de ces arbres.
Revenons sur le dernier « chantier » extérieur : la création d’un parking plus spacieux. Plusieurs grands rassemblements sont prévus cet été au Moulin, ce qui mettait d’actualité le stationnement de voitures en nombre.Voilà qui est fait !
La vie du domaine, c’est maintenant essentiellement son entretien. J’ai à coeur qu’il reste beau et accueillant en toutes saisons. Vous imaginez bien qu’il y a toujours quelque chose à faire : les tontes à partir du printemps, les tailles à l’automne, le bois et le nettoyage en hiver. Le domaine est grand, il s’agit de ne pas se laisser déborder …
J’ai maintenant à mes côtés un expert du domaine. Quand il lira cette newsletter, François aura peut-être du mal à se reconnaître. Et pourtant, c’est exactement le qualificatif qui lui convient : il connaît le domaine « par coeur », dans tous les sens de cette expression. Et en plus, il a l’expérience et le flair pour savoir ce qui est à faire et quand.
L’exemple d’actualité est la tonte, c’était un peu mon sujet de stress. A l’arrivée du printemps, elle pousse, sans se laisser perturber par le temps qu’il fait. Pour la tonte, c’est une autre affaire : il faut éviter la rosée du matin, la pluie … bref, trouver les créneaux qui permettent d’assurer une tonte régulière. Je pourrais en parler pendant des heures!
Pendant que je tourne le sujet en boucle dans ma tête, François agit : il me dit quand c’est le bon moment pour sortir l’auto-porté et la débroussailleuse, et si je ne peux pas le faire, il prend le relais. Me voilà détendue avec François à mes côtés, ça change tout !
Quand les rêves deviennent réalité …
Dans la dernière newsletter, j’ai abordé le sujet des rêves, vous en souvenez-vous ? L’idée, c’est que la liberté n’a de sens que si on la met au service de la réalisation de notre potentiel. Elle nous oblige en quelque sorte à sonder au plus profond de soi nos envies, celles qui souvent nous font peur. Pour moi, c’était de m’exprimer davantage au Moulin. Au 1er trimestre de cette année, j’ai fait 3 petits pas :
Le premier pas a été la mise en place de ma « petite boutique » dans la maison: j’expose et je vends mes réalisations manuelles :
Puis un deuxième pas : j’ai joué de la musique avec mon ami Jean-Louis pour les elvinois que j’avais invités au Moulin un dimanche après-midi :
Et un troisième pas : j’avais proposé aux animatrices d’un stage un temps au tambour pendant leur séjour ici. Il a eu lieu samedi dernier, je les ai rejointes à leur veillée autour du brasero. Pour ce pas qui concerne des « clientes », je ne publie pas de photos, c’est un moment qui fait partie de leur intimité.
Mettre ses rêves en action demande du courage, vous le savez bien. Quand il m’en manque, j’écoute la chanson de Youssoupha : « Mon roi ». Vous connaissez ? Youssoupha s’adresse à son fils, en rapp, un genre littéraire bien différent du mien. Il prévient d’ailleurs, dès le début de la chanson : » Ta mère va râler en découvrant ce texte, elle dira qu’c’est trop cru, j’la comprends ».
Voici les extraits qui me rappellent la marche à suivre pour réaliser mes rêves :
- laisse pas la peur te mener à rien, les gens trop lâches face à leurs rêves te dissuaderont d’réaliser les tiens
- y’a pas d’excuse à être un glandeur, si tu peux pas faire de grandes choses, fais de petites choses avec grandeur
- quand tout c’que t’as construit s’écroule, je sais c’est l’enfer. Et si tu l’as déjà fait une fois, alors tu peux l’refaire.
J’ai hésité à vous parler de cette chanson parce qu’il y a des « fautes » de grammaire, des « gros mots » … elle s’accorde mal avec les codes de mon éducation. Et pourtant, ses pépites de sagesse me touchent au coeur. Pour vous faire votre idée, vous pouvez l’écouter en entier :
Vous voyez, cette chanson me réjouit, elle attise ma confiance en l’avenir. La manière de parler change, mais dans le fond, les valeurs qui nous élèvent continuent de se transmettre : le courage et le respect, et peut-être d’autres que vous aurez décelées.
Voilà mes cher(e)s lecteur(trice)s. La newsletter du printemps 2025 touche à sa fin. Du fond du coeur, je vous souhaite un printemps coloré, généreux, pétillant. Bref, vivant !
Et on se retrouve au début de l’été !
Christine
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